Invités

• Session 'Microbiote & Développement' : Tobias Engl (Mayence, Allemagne)

Tobias Engl est chercheur dans le laboratoire de Martin Kaltenpoth à l'Institut d'évolution organismique et moléculaire de l'Université Johannes Gutenberg de Mayence, en Allemagne. Il étudie la symbiose chez les insectes, notamment certains coléoptères ravageurs de culture et les abeilles du genre Philanthus. Ses études portent sur la manière dont les insectes et leurs symbiotes interagissent avec l'environnement biotique et abiotique au cours des stades de développement vulnérables (par exemple, la synthèse et la dessiccation des cuticules), d'un point de vue éco-évolutif. Il aborde ces questions par la combinaison d'approches chimiques, moléculaires et écologiques.

• Session 'Pathobiome & Réponses de l'hôte' : Estelle Grasset (Göteborg, Suède)

Estelle Grasset est postdoctorante dans le groupe de Fredrik Bäckhed au laboratoire Wallenberg de Göteborg (Suède), où elle travaille sur le microbiote, le système nerveux autonome et le métabolisme. Au cours de son doctorat, elle a étudié l’interaction entre le système nerveux et le microbiote intestinal afin de mieux traiter le diabète de type 2. Ses études ont montré qu'un microbiote dysbiotique pourrait être l'une des causes des lésions nerveuses du diabète et de la perte de détection du glucose neural. Elle explore actuellement comment le microbiote intestinal pourrait moduler la fonction et la maturation du système nerveux entérique.

• Session 'Microbiote, Ecologie & Evolution' : Laure Segurel (Paris, France)

Laure Ségurel est chercheuse en anthropologie génétique au Musée national d’histoire naturelle (MNHN) et à l’Université Paris Diderot (Paris7). Ses recherches portent sur l'adaptation de la population humaine à son environnement, en particulier sur son évolution génétique en fonction de son alimentation. Pour ce faire, elle étudie la diversité génomique humaine et vise à détecter les signatures de sélection naturelle. Elle s'intéresse également aux changements évolutifs du microbiote intestinal, en particulier chez les populations non industrielles, afin de comprendre la relation intime entre l'homme et ses bactéries.